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Au-delà de toute jouissance sans commencement ni fin
Epée de Lumière
Ton sexe impérieux de douceur lentement me traverse
Gagne comme la mer à la marée montante
Tu es Océan qui me berce sans fin de silence en clameur
Brasier d'un sang unique venu de tes naissances ...
De toujours tu m'engendres
De ce commencement n'est trace de l'instant. . .
Le temps n'était pas là et il n'est toujours pas
De cet or du temps qui sans cesse renaît
Ont jailli les étoiles constellant toutes nuits . . .
( livret 3 : page 25 )
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Disparaître
Hors de toute émanence de toi
Faire partie simplement imprégnée d'Univers
Terre pétrie sans mains
Fil à fil tissés
Ensemble disparus bus de même gorgée
En la douceur de l'air le chant d'un oiseau
La Lumière des jours
Née des sources profondes où le ciel est partout
N'être même pas là pour écrire cela
Comment dire en ce monde quand tout est hors des mots ?
Au détour du chemin
Je te vois te rencontre te sens toujours venir
Et ça se fait tout seul
Je voudrais te parler et je reste muette
Les mots n'ai toujours pas ni l'échelle non plus
Qui atteindrait le sens
Nous sommes nous croisés ?
Tu n'es plus là je crois
Et pourtant ...
( livret 3 : pages 48, 49 )