-
Par claude michèle le 20 Mars 2013 à 17:05
Quand du Coeur de la Présence il n'est plus que le ciel
Il n'est plus rien il n'est plus rien
Le Ciel
C'est de la terre qu'il vient
C'est parce qu'Il l'a touchée qu'Elle peut le contempler ...
C'est parce qu'Il l'a touchée
Si de l'arbre n'était plus que feuillage au ciel
sans ses bras qui étreignent la terre jusqu'au coeur
et pénètrent sa chair
Les étoiles s'éteindraient de l'eau pure de ses feuilles
Et en vain les oiseaux chercheraient un berceau
Pour un chant qui n'est plus que mémoire dans la chair
Pourquoi je n'ose pas quand tu es là si près
Danser de joie en toi ?
J'ai demandé ta main et tu me l'as donnée
Dans la chambre un bouquet rêve de toi encore
Il se penche et t'écoute une rose en son coeur
Mais tu n'es pas venu brun en son parfum blanc
Emerveiller l'espace
dès le seuil d'une porte que tu n'as pas franchie
Sans ta peau tiède et douce
Sans ton sexe qui brille
Sans tes mains qui me touchent
Dérisoires sont les fleurs leur parfum leur attente
Dérisoire ce chant qui demeure même après ...
Et pourtant et pourtant
Il n'est que l'Indicible que l'au-delà des mondes qui chante dans les fleurs
Qui fanent au coeur du ciel sans t'avoir rencontré
Le monde est-il changé de mes mains en tes mains ?
Jusqu'où va cette source qui coule au bout des doigts et dort dans tes paumes ?
Je voudrais aller voir mais je n'ose sans toi
Et la Rose pensive au coeur d'un bouquet blanc
Effeuille le silence de ne pas te connaître
Au secret d'un parfum que tu n'as traversé
Pardonne cette humeur
D'un soir d'une nuit
Le temps sera moins long quand il sera passé
De ta présence
Absente
Que je ne peux toucher
*
* *
( livret 1 pages 38 , 39 , 40 )
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique